Aide au sevrage tabagique Une plus value certaine des pharmaciens
La journée mondiale sans tabac est fixée annuellement au 31 mai. C’est une mesure qui appuie le rôle des professionnels de santé dans l’aide au sevrage tabagique.
L’Algérie a ratifié en 2006 la convention-cadre OMS pour la lutte anti tabac. Une des étapes a été la mise en place en 2014, d’unités de consultations d’aide au sevrage tabagique au niveau des CHU, EHU et EPSP.
La conférence de consensus sur l’arrêt de la consommation du tabac élaborée par 32 organisations professionnelles et pilotée par l’ANAES, est un document de référence d’appui à l’action des pharmaciens.
Il rapporte que la moitié des fumeurs peuvent mettre fin à leur dépendance soit par leur volonté ou avec l’aide de substituts nicotiniques.
A l’échelle de l’officine, le pharmacien joue un rôle stratégique dans la lutte contre le tabagisme. La première étape consiste à informer et conseiller le patient fumeur, de l’impact négatif du tabagisme sur la santé avec des informations validées, des statistiques sur les décès liés à cette cause.
Puis demander au patient fumeur, s’il envisage la possibilité de s’arrêter. S’il n’existe pas de médicaments qui suppriment l’envie de fumer, les produits disponibles en pharmacie permettent l’aide à l’arrêt du tabac. Ce sont des substituts nicotiniques.
D’abord la gomme à mâcher dosée à 2 mg, non soumise à prescription médicale, tandis que le dosage de 4 mg y est soumis. Les gommes présentent un taux d’abstinents à un an, de 19%.
Les timbres trans-dermiques en continu (24h) ou en discontinu (16h), figurant sur la liste I, sont délivrés sur prescription médicale.
Ils présentent quant à eux un taux d’abstinents sur an, de 16%. Les risques cardio-vasculaires de leur utilisation, semblent faibles.
Tels sont quelques documents et outils mis à disposition des pharmaciens.
