Banque mondiale — World Bank: L’un des plus gros producteurs de données sur le développement
La banque mondiale (BM), est une institution financière internationale qui consent des prêts à des pays en développement dans le cadre d’investissements. Créée en 1947, au lendemain de la seconde guerre mondiale, elle fut au départ destinée à contribuer à la reconstruction de l’Europe et du Japon.
Elle est actuellement présidée par Jim Yong Kim, et vient de publier l’Atlas des objectifs de développement durable 2018 : les indicateurs de développement.
Elle est l’un des plus gros producteurs de données et de travaux de recherche sur le développement.
Les objectifs de développement durable (ODD) visent pour l’horizon 2030, à promouvoir le développement durable des populations et de la planète et devraient contribuer à la fin de l’extrême pauvreté dans le monde.
C’est pour évaluer ces objectifs et mieux comprendre les progrès réalisés, que ce guide de 90 pages vient d’être publié par la Banque Mondiale. Tariq Khokhar et Andrew Whitby ont dirigé ce travail réalisé par une équipe d’une centaine d’experts des 5 continents et de divers horizons, autant des statisticiens que des spécialistes de données, des scientifiques et des chercheurs.
C’est un guide visuel des principales tendances et questions y afférentes de plus de 220 économies mondiales comportant plus de 1400 indicateurs. C’est un véritable outil qui est fondamental pour la prise de décision et la responsabilisation. On y trouve des cartes, des diagrammes et des articles les liants avec les ODD.
L’indicateur des revenus des pays, propose quatre tranches. L’Algérie est située dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire – tranche supérieure, aux côtés de la Malaisie, du Bresil.
Alors que nos voisins Tunisiens et Marocains, sont dans la tranche inférieure de la même catégorie – avec l’Egypte, l’Indonésie, l’Inde.
L’Objectif ODD 1.3, est celui de la mise en place des systèmes et mesures de protection sociale pour tous, adaptés au contexte national, y compris des socles de protection sociale, et faire en sorte que, d’ici 2030, une part importante des pauvres et des personnes vulnérables, en bénéficient.
Les programmes de protection sociale les plus courants sont basés sur des prestations en espèces, ils représentent un peu plus de 50% dans la région MENA (Middle East North of Africa).
Moins de 15 % des enfants de moins de 5 ans de la région, souffrent de retard de croissance avec une prévalence plus grande chez les garçons en Algérie, et près de 10 % sont en surpoids dans l’ensemble de la région.
