Les pharmaciens et la finance Islamique

Dans notre pays, les pharmaciens sont régulièrement confrontés à la problématique du financement du fonctionnement de leur activité ou dans celui des investissements qu’ils souhaitent réaliser. En effet, nombreux sont celles et ceux qui rejettent les formules bancaires classiques, pour non-conformité avec les principes islamiques du fait de l’usage de l’intérêt dit usuraire.

Le terme de finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la Charia (loi islamique), basés sur la justice, l’équité et la transparence. L’éthique et la morale sont des valeurs déterminantes dans ces principes puisés dans le Saint Coran et la sunna.   Ces principes interdisent l’intérêt, la spéculation, l’investissement dans des secteurs illicites (l’alcool, les paris, etc.).

Dans le milieu des années 1970, nait la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a pour but de soutenir le développement économique et le progrès social des pays membres et des communautés musulmanes selon les principes de la finance islamique. C’est à cette période qu’apparaissent des établissements financiers dans les pays du Golfe. Ils proposent aux investisseurs et aux clients, une option économique conforme à la Charia.

Après la crise financière des subprimes, cette approche économique suscite un vif intérêt des pays occidentaux.